Le Petit Kiosque - Culture

 

CHEFS D’ŒUVRE DE La Galerie Borghèse

Par Catherine Blanchard

 

Le Musée Jacquemart André, situé au 158 blvd Haussmann dans le 8ème arrondissement de Paris reçoit jusqu'au 5 Janvier 2025 les chefs-d’œuvre de la galerie Borghèse. L'hôtel particulier a été commandé par Edouard André à l'architecte Henri Parent en 1868. Héritier d'une des plus grosses fortunes du second empire, grand amateur d'art et Collectionneur, il épousa une jeune artiste peintre Nélie Jacquemart qui s'associa aux projets de son mari, c'est dans cet écrin que prend place la collection du non moins grand collectionneur Scipion Borghèse.

 

La galerie Borghèse, joyau de la cité éternelle, est née de la vision ambitieuse de Scipion Borghèse, neveu de Camille Borghèse élu pape sous le nom de Paul V en 1605. La villa Pinciana nichée sur la colline du Pincio, est un musée avant l'heure. Pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de se rendre à Rome vous pourrez à deux pas des Champs-Elysées vous plonger dans la magnificence de cette collection qui fut l'emblème de la prospérité culturelle et artistique de la ville, elle réunissait au XVIIème siècle 800 tableaux et une collection d'antiques remarquables.

 

Vous pourrez donc voir des Caravage « le garçon à la corbeille de fruits », « le Saint-Jean Baptiste de Véronèse, la célèbre « Dame à La Licorne de Raphaël » et « Vénus bandant les yeux de l'amour » du Titien ... une orgie de chefs d'œuvre. Le grand sculpteur Bernini dit Bernin (1598-1680) est aussi présent avec « la Chèvre Amalthée » ainsi que le buste de Grégoire XV.

 

L'hôtel particulier a été récemment restauré, meublé avec goût dans le style Napoléon III, il possède néanmoins un ascenseur pour toutes celles et ceux que le grand escalier, malgré sa splendeur monumentale, rebuterait.

 

 

Bonne visite. 

 

LA FIN DE LA CONVERSATION

par Catherine Blanchard

 

Quel dommage ! moi qui adore parler pour ne rien dire, depuis plusieurs mois, silence total, panne d'inspiration ?

 

 Non ! panne d'ordinateur...or donc avant ce repos par clavier imposé, je suis allée dans ma librairie favorite, la bien nommée "Paroles" en hommage à Jacques Prévert, qui lui, s'y entendait en dialogues ! et ce pour écouter le sociologue David Le Breton nous attrister en nous faisant l'éloge funèbre de la conversation, celle-ci serait en danger.

 

Sans cesse interrompue par le téléphone portable, cet outil incontestable de communication  nous obligerait selon  lui  à lui obéir, par un signal d'appel, un mail ou une publicité invasive, vous êtes tenus de répondre immédiatement, vous faites ainsi sentir à votre interlocuteur qu'il est moins important que la machine,  qu'il compte pour du beurre,  vous  êtes là, sans y être, empressé de répondre par peur d'une urgence,  d' un conflit international....conversations qui se révèlent souvent anodines: "je suis dans le bus" " rapporte le pain" enfin notre sociologue nous fait craindre le pire pour la maturation du cerveau, le vocabulaire, l'argumentation de la pensée etc. Vous savez ce qu'il vous reste à faire pour préserver vos neurones.

 

 

La parole est nécessaire à l'être humain c'est ce qui nous différencie des animaux à qui il ne manque justement " que la parole", l’échange, le dialogue, la présence physique de la personne, son regard, son sourire, tout cela fait le charme de l'être humain et de la civilisation. Nous avons décidé à la fin de l'exposé de Monsieur Le Breton de remettre la conversation à l'ordre du jour. 

 

 

ART DÉCORATIF DU MOIS À SAINT-MANDÉ

 

« Le monde végétal en architecture » par Martine Petit

 

Plante poussant dans les prairies, je ne suis pas très aimée.
Je fais pourtant le bonheur de certains animaux.
J’ai été réhabilitée par le mouvement Art Nouveau qui m’a utilisée comme motif de décoration dans les objets en pâte de verre, faïence et en architecture.

Je symbolise la longévité et la persévérance.

Au XVe siècle, je fais l’objet d’une devise et figure sur le blason d’une ville du Grand Est.

 

À Saint-Mandé, je suis représentée dans trois endroits :

       ·         En céramique colorée, non loin du boulevard de la Guyane,

       ·         En pierre, en haut d’une maison particulière non loin de l’église,

       ·         En cabochon, dans une petite rue, tout au bout de Saint-Mandé nord.

 

Qui suis-je et où dans notre ville ? 

 

 

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